La chapelle sixtine glorifie-t-elle l'homosexualité passive ?
Je viens de découvrir sur le net un ouvrage déjà ancien, mais qui semble passionnant... et sulfureux ! L'auteur, Michel Masson, décrypte la fresque de Michel-Ange qui orne la voûte de la chapelle Sixtine, au Vatican. Il conclut de l'analyse des célèbres "ignudi", ces personnages qui n'ont pour caractéristique que d'être nus, que l'ensemble propose l'homosexualité passive comme analogie de la rencontre de Dieu.
Difficile de se faire un avis sur ces quelques recensions ! Notons toutefois que l'auteur est universitaire, que son ouvrage est publié chez un éditeur sérieux (au Cerf), et que les recensions dans les grandes revues de spiritualité furent bonnes.
Quoi qu'il en soit, la question mérite d'être posée : ces jeunes hommes nus, pour un regard du XXIème siècle, sont dans des poses lascives dont même les cover-boys du magazine Têtu s'abstiennent ! Et l'on se demande à quoi rêvent les cardinaux lorsque, rassemblés dans la chapelle Sixtine pour élire un Pape, ils lèvent les yeux au plafond... Faut-il chercher à prouver définitivement quelque chose ? Quoi qu'il en soit, c'est un signe de plus qu'entre l'Eglise et la question homosexuelle, l'ambiguïté règne !
L'ouvrage : Michel Masson, La Chapelle Sixtine, La voie nue, éditions du Cerf
Un petit résumé : Observatoire des religions
La recension de Libé.
Article de Michel Masson dans le Monde : "Michel-Ange, le Christ et l'éphèbe" Citation : "L’homosexualité s’impose ainsi comme voie mystique et même comme la voie mystique par excellence, non par argumentation besogneuse mais comme corollaire au primat de l’Amour."