On oublie un paragraphe du Catéchisme, sur l'homosexualité : "Respect, compassion, sensibilité"

Publié le par Père Jonathan

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Je vous propose une traduction rapide d'un article de James MARTIN sj, dans la revue "America" (USA).

 

Respect,compassion et sensibilité

James Martin SJ, 12 janv 2012

http://www.americamagazine.org/blog/entry.cfm?blog_id=2&entry_id=4861

 

La position de l'Eglise catholique sur les actes homosexuels est bien connue. Probablement, il n'y a aucun catholique dans ce pays [USA], et même dans le monde occidental, qui n'ait pas entendu parler de cet enseignement bien clair de l'Eglise. Le Catéchisme enseigne que les actes homosexuels sont "intrinsèquement désordonnés", c'est-à-dire toujours et partout mauvais. Il enseigne aussi que l'inclination homosexuelle aussi est un "désordre objectif."

 

Récemment, le Vatican et de nombreux leaders des églises locales ont communiqué sur l'opposition forte de l'église au mariage entre personnes du même sexe, étant donné que cette question est venue de plus en plus au premier plan dans de nombreux pays. L'archévêque (bientôt cardinal) Timothy Dolan de New York, qui assume la charge de président de la conférence des évêques catholiques des USA, a fait une déclaration contre le mariage entre personnes du même sexe, qu'il a qualifié de "menace de mauvais augure" pour la société. L'archévêque de Minneapolis-St. Paul, John Nienstedt, vient d'écrire à ses prêtres à propos de "la gravité de ce combat", et a dit qu'il attendait qu'ils soutiennent ses efforts pour s'opposer au mariage entre personnes du même sexe, ou bien qu'ils se taisent. (L'an dernier, l'archevêque Nienstedt a envoyé à son archidiocèse 400 000 DVD expliquant la position de l'Eglise.) Et Charles J. Chaput, qui vient d'être installé archévêque de Philadelphie, a déclaré que c'était "le problème de notre époque."

 

Comme je l'ai dit, on connait bien la position de l'Eglise sur les actes homosexuels et son opposition au mariage entre personnes du même sexe. L'extrait du Catéchisme qui soutient ces enseignements est sans doute devenu un des enseignements les mieux connus de l'Eglise. Le paragraphe 2357 déclare : " S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " " (la partie entre guillemets provient d'un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.)

 

Je n'écris pas pour m'opposer en aucune façon à ces enseignements, ni pour contredire aucun des responsables ecclésiaux (certains des hommes que j'ai cités sont d'ailleurs des amis). Je voudrais plutôt attirer notre attention vers une autre partie de l'enseignement officiel de l'Eglise, un point qui est tout autant valide. Il se trouve précisément dans le paragraphe suivant, et on néglige souvent cet aspect important de notre tradition. Le paragraphe 2357 du Catéchisme déclare : "Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste." (la version originale de 1994 ajoutait la phrase "il n'ont pas choisi leur condition homosexuelle.")

 

Ce paragraphe dit des choses très importantes, même s'il est moins bien connu que le paragraphe précédent.

 

Premièrement, il dit que les gays et les lesbiennes ne sont pas une partie négligeable de la population, catholique ou en général. Il ne sont pas une minorité minuscule qu'on pourrait négliger ou qu'on devrait ignorer; en tant que tels, ils représentent une préoccupation valide pour l'Eglise et ses ministres. Pour parler comme le Concile Vatican II, leurs "joies et espoirs, tristesses et angoisses" comptent.

 

Deuxièmement, bien que certains gays et lesbiennes n'apprécieront pas qu'on décrive leur situation comme une "épreuve", le Catéchisme rappelle aux Catholiques que dans beaucoup de cultures modernes, il est encore difficile d'être homosexuel. Pour une personne gay, s'accepter comme quelqu'un qui est aimé de Dieu peut être un combat douloureux. Comme beaucoup d'entre nous le savent, un adolecent gay ou lesbienne subit souvent les intimidations, les coups, et même parfois le meurtre. En conséquence, le taux de suicide parmi les adolescents gays est significativement plus haut que celui des adolescents hétéros dans notre pays [USA]. Dans d'autres régions du monde, la situation est plus terrible : dans certains pays, l'activité homosexuelle est punie par la prison ou la peine de mort.

 

Finalement, le Catéchisme demande d'éviter tout signe de discrimination injuste envers les gays et lesbiennes. C'est-à-dire tout signe. (Et n'oubliez pas que le mot "signe", en théologie catholique, a un sens très large.)

 

Mais cachés au sein du §2358 se trouvent trois mots qui méritent une attention approfondie, surtout en cette époque, où les tensions éclatent, les controverses surgissent, et les gens se sentent opposés les uns aux autres. On doit traiter les gays et lesbiennes, déclare l'enseignement officiel de l'Eglise catholique, avec "respect, compassion et sensibilité". Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

 

RESPECT

 

Mon vieux dictionnaire "Merriam-Webster" définit le verbe "respecter" ainsi "considérer quelqu'un comme digne d'une grande estime." La définition du nom "respect" inclut des mots comme "honneur", déférence" et "estime". Le mot vient du latin respectus, qui signifie regarder en arrière, ou "considérer". Le respect est une manière de regarder quelqu'un, et le regarder avec "grande estime". Le Catéchisme déclare que les Catholiques devraient considérer les gays et les lesbiennes de cette manière : avec respect. Mais qu'est-ce à dire ?

 

Cela signifie certainement de ne les dénigrer d'aucune façon, de ne pas faire des généralisations générales à leur sujet, ne pas les traiter comme des citoyens de deuxième classe. Ce qui n'est que le minimum. Montrer à quelqu'un honneur, déférence et estime signifie bien davantage que cela : cela signifie les traiter avec un soin particulier. Le respect est plus que l'acceptation.

 

Un des signe qu'on respecte une personne, par exemple, c'est de l'écouter. Si un enfant coupe la parole à un adulte, ou refuse d'écouter un enseignant, on lui dit : "sois respectueux !" Vous ne pourriez vraiment pas prétendre respecter une personne si vous ne montriez aucun intérêt pour ce qu'elle dit, ou, de même, pour ses expériences personnelles. Donc, pour montrer un respect réel, les Catholiques doivent écouter avec soin les expériences des gays et lesbiennes. Je pense, de fait, qu'une des raison pour laquelle les relations de l'Eglise avec les gays et lesbiennes sont si difficiles est l'absence d'écoute. (De chaque côté.)

 

De même, par respect pour l'Eglise, les gays et lesbiennes doivent eux-mêmes être encouragés à partager leurs expériences et idées. Cela devrait sembler normal aux Catholiques Américains en particulier. Dans la première ligne de la Déclaration d'Indépendance, les auteurs déclarent que ce qui les pousse à exposer leurs revendications est "le grand respect des opinions de l'humanité." Ceux qui ont signé cela respectent le reste de l'humanité suffisamment pour expliquer pourquoi ils faisaient ce pas en avant. Le respect les poussait à prendre la parole. Cela fait partie de ce que je veux dire à propos des gays et lesbiennes. Non, je ne les compare pas aux Pères Fondateurs [des USA]. Mais d'une manière similaire, c'est pour eux respecter l'Eglise que de lui partager leurs joies et espoirs, tristesses et angoisses, et, en particulier, la manière dont Dieu est à l'oeuvre dans leurs vies.

 

Comment l'Eglise pourrait-elle écouter les expériences des gays et lesbiennes ? D'abord, cela signifierait écouter vraiment et honnêtement les conditions de croissance d'un enfant et d'un adolescent gay. Cela signifierait être attentif aux voix des jeunes qu ise sentent persécutés ou qui sont intimidés. Cela signifierait prendre au sérieux le risque plus élevé de suicide chez les jeunes gays et lesbiens - ce qui concerne, après tout, la "culture de la vie." Cela signifierait aussi écouter en quoi consiste la vie des adultes gays ou lesbiennes, en particulier dans l'Eglise. Cela signifierait un autre type d'écoute, plus difficile : essayer de comprendre ce sentiment largement répandu parmi les Catholiques gays et lesbiennes, qui trouvent que leur Eglise ne les "respecte" pas. Alors il faudrait se poser la question difficile : "Pourquoi cela ?"

 

L'Esprit Saint ne travaille pas seulement du haut vers le bas, mais aussi du bas vers le haut. Il "souffle où il veut", comme dit Jésus dans l'Evangile de Jean. Chacun de nous, dit Saint Paul, est un Temple du Saint Esprit, où Dieu réside. Le respect ne demande pas seulement d'aimer chaque personne comme enfant de Dieu, appelé par le baptême à entrer dans le Corps du Christ. Il demande aussi d'accepter la manière qu'a l'Esprit d'être à l'oeuvre dans cette prsonne. Comme déclare le Concile Vatican II, "le saint Peuple de Dieu partage aussi la mission prophétique du Christ." L'Esprit souffle où il veut; il nous revient de l'écouter. Ou pas.

 

Ce sont souvent les personnes marginales, ceux qu'on n'attend pas, qui exerce d'une manière puissante cette mission prophétique. Pensez aux personnages de l'Ancien Testament, comme Samuel, ce jeune garson qui se retrouve avec surprise à entendre l'appel de Dieu, ou David : personne n'avait moins que lu la probabilité de mériter de devenir un leader. Le prophète qui parle depuis sa marginalité peut donner voix à des expériences mal connues, ou parfois mal comprises, mais néanmois importantes. Cela ne signifie pas que chaque gay catholique est un prophète. Mais l'Eglise peut-elle écouter les expériences des gays et lesbinnes pour discerner où Dieu pourrait être à l'oeuvre de manière nouvelle ? Parce que la question "Dans quelle mesure l'Eglise écoute-t-elle ?" est la même que "Dans quelle mesure l'Eglise respecte-t-elle ?"

 

COMPASSION

 

Quand Jésus voit quelqu'un qui traverse une péreuve, les Evangiles nous disent souvent qu'il est rempli de pitié. Mais le mot grec utilisé est beaucoup plus imagé : splagchnizomai. Cela veut dire que ses intestins étaient remuées de compassion. Autrement dit, Jésus sentait l'émotion "avec ses tripes." Les catholiques sont appelés à traiter les gays et lesbiennes avec la même sorte de compassion viscérale. Quand nous les voyons souffrir, nous sommes appelés à être émus de la même manière profonde et transformante.

 

Et que dire de notre usage de ce terme ? Le mot anglais "compassion" vient d'une racine latine qui signifie "souffrir avec" ou "expérimenter avec". Dans ce cas particulier, qu'est-ce que cela signifierait ?

 

Souffrir avec les gays signifie être avec eux, et se mobiliser avec eux, en solidarité. Cela signifie être - et être vu - de leur bord, combattant "tout signe de discrimination injuste." Cela signifie s'attacher à eux quand d'autres se moquent d'eux ou les déprécient. Cela signifie tendre la main d'une manière qui nous fasse sortir des limites de notre confort. Cela signifie que, en conséquence, on se moquera aussi de nous. Cela signifie nous mettre sur le même rang qu'eux. C'est, après tout, ce que Jésus a fait. Plus encore, cela signifie montrer quel amour Jésus avait pour ceux qui se trouvent marginalisés, un amour particulier.

 

Jésus a fait un effort particulier pour rejoindre les marginaux. Il aurait pu restreindre son ministère à ceux qui étaient considérés comme "acceptables", comme les juifs pratiquants, les riches, les bons. Sans cesse, pourtant, Jésus s'en va plus loin que ces groupes, et porte son ministère à ceux que la société polie évite : les "impurs", les lépreux, les pauvres, la malades, les collecteurs d'imôts, prostituées, "pécheurs." Il a intentionnellement eu un ministère aux frontières.

 

Pour Jésus il n'y a pas d' "autre". Son oeuvre veut ramener chacun dans une unique communauté, par la guérison, l'accueil et le pardon des péchés. Et souvent il fait cela avant que le péché ne soit pardonné. Par exemple, l'évangile de Luc raconte l'histoire de Zachée le collecteur d'impôts (un métier que les Juifs détestaient au temps où la Palestine était occupée par les Romains). Traversant la ville de Jéricho, Jésus voit ce petit homme escalader un arbre, un sycomore, et il l'appelle : "Zachée, descends vite ! car je dois aller chez toi aujourd'hui." C'était un signe public d'acceptation, et il a dû paraître choquant pour ceux pour qui il était normal de haïr Zachée. Après qu'il soit descendu de sa branche, Zachée offre de rembourser quatre fois tous ceux qu'il a escroqués, et de donner son argent aux pavures. Mais Jésus offre de venir chez lui avant que Zachée n'en ait rien fait.

 

Jésus n'a pas peur de se tenir avec les marginaux. Il appelle toujours les gens à la conversion, mais surtout il "souffre avec" et "expérimente avec." C'est un de sens de la compassion.

 

Il y a beaucoup d'exemples d'une telle compassion dans l'Eglise catholique. L'apostolat envers les gays et lesbiennes est plus répandu que ce que croient la plupart des observateurs (et la plupart des catholiques.) Au niveau local, dans les paroisses, l'apostolat envers les gays et lesbiennes se déroulent de manière discrète et privée, conduit par les pasteurs et leurs associés. Plus publiquement, l'Archidiocèse de Los Angeles, pour ne prendre qu'un exemple, mène un apostolat envers les gays et lesbiennes qui dure et qui réussit (fondé en 1986), signe du respect pour ces hommes et ces femmes. "L'apostolat avec les catholiques lesbiennes et gays [The Ministry with Lesbian and Gay Catholics, MLGC] reconnaît que toute personne avec une orientation homosexuelle est capable de vivre entièrement une vie Catholique en union avec tous les membres de l'Eglise", déclare leur site web, citant l'ancien archévêque, le cardinal Roger Mahony. "MLGC a comme premier objectif de "favorisé un esprit de community et de fraternité parmi les catholiques gay pour qu'ils puissent donner et recevoir une aide mutuelle pour vivre leurs vies de foi avec l'Eglise."

 

SENSIBILITE

Qu'est-ce que cela voudrait dire de traiter avec "sensibilité" les gays et lesbiennes dans l'église ? Ce mot suggère que vous êtes en relation avec quelqu'un qui est lui-même "sensible". Et c'est vrai. Cela ne veut pas dire que les gays et lesbiennes ne soient pas des gens forts ; mais plutôt, que leurs expériences en grandissant les ont souvent laissés blessés et cabossés. (C'est vrai, d'autres groupes sont blessés et cabossés, mais nous parlon d'un grope particulier qui a souvent l'impression que l'église n'a pas été "sensible" avec eux.) Les catholiques peuvent-ils traiter les gays et lesbiennes avec la même sensibilité que lorsqu'ils traitent avec une autre âme victime ou blessée ?

 

Que faites-vous avec quelqu'un qui a été blessé ? Vous l'écoutez avec grande attention et un soin particulier. Cela veut dire sortir de nos habitudes pour être aimant et à l'écoute.

 

Une autre chose dont les catholiques doivent se souvenir : les mots ont de l'importance. Les mots peuvent blesser. Les mots peuvent aussi guérir. Il y a peu, le cardinal Francis George, archévêque de Chicago, a comparé certains militants gays et lesbiennes au Ku Klux Klan - par peur qu'une manifestation de la gay pride ne devienne anti-catholique. Au départ, le cardianl craignait que le défilé prévu de la gay pride n'empêchent les gens d'entrer à l'église pour la messe du dimanche dans les églises le long du cortège. Cette remarque a interpellé la communauté gay. En réaction, les organisateurs ont modifié l'heure du défilé. Le cardinal a alors émis une déclaration qui répétait l'analogie avec le Ku Klux Klan, ce qui les a blessés encore davantage. Pourtant, plus tard, il a publié des excuses claires : "Je suis vraiment désolé pour le mal que mes remarques ont causé.", dit il. "En particulier parce que nous avons tous des amis ou des membres de nos familles qui sont gays et lesbiennes. Cela a bien sûr blessé beaucoup de gens. Moi même, j'ai dans ma famille des gays et lesbiennes, donc cela fait partie de notre vie. Je suis vraiment désolé de ces blessures." Ses excuses, me semble-t-il, sont un exemple de sensibilité.

 

Un autre domaine de la sensibilité se trouve dans la manière dont on présente l'ensemble de l'enseignement de l'Eglise sur les gays et lesbiennes (pas seulement sur les actes mais aussi sur les personnes) - ou bien dont on ne le présente pas. Cartains responsables catholiques commencent par dire les "défense de !" sans jamais en venir au "tu dois !" Si la seule chose que les gays et lesbiennes entendent est l'opposition de l'église au mariage entre personnes du même sexe (et rien d'autre au sujet des gays et lesbiennes), alors comment s'étonner que beaucoup d'entre eux disent se sentir rejetés ?  Cela vient peut-être en partie de la manière dont les médias couvrent cette question, mais pas seulement. Cela changerait tant de choses si les responsables catholiques pouvaient parler aussi souvent de la grande contribution apportée par les gays et lesbiennes à l'église, par exemple. Ou bien s'ils parlaient de traiter les gays avec "respect, compassion et sensibilité." Ou bien s'ils agissaient publiquement contre le suicide gay.

 

Cette manière d'agir m'a toujours paru surprenante. C'est comme si la première chose qu'un prêtre disait à un groupe de couples catholiques mariés lors d'une retraite n'était pas "bienvenue", mais "pas de sexe hors du mariage !" Ou si un évêque accueillait un groupe de dirigeants d'entreprises catholiques à un déjeuner en leur disant "pas de salaires injustes !" Ou si on disait à un groupe de médecins catholiques au début d'une conférence "pas d'avortements !" Les gays ont parfois l'impresion que l'enseignement de l'église à leur égard se limite à des "défense de !" En effet, parfois, ils n'etendent que cela.

 

Un vieux dicton scolastique est utile ici. Saint Thomas d'Aquin a écrit dans la Somme théologique : "Quidquid recipitur secundum modum recipientis recipitur." Traduction approximative : ce qui est reçu, est reçu selon la manière du récepteur. Alors pour communiquer quelque chose, on doit être sensible pas seulement à la manière dont on le communique, mais aussi sur la manière dont c'est reçu.

 

Autrement dit, la sensibilité demande à être attentif à comment votre message circule. Et présenter l'intégralité du message, pas seulement une partie.

 

Comme je l'ai dit, rien de ce que je dis ne contredit la doctrine Catholique. Au contraire. Traitet les gays et les lesbiennes avec "respect, compassion et sensibilité" est vraiment la doctrine catholique. Cela peut surprendre d'entendre qu'on débat de ces choses, qui sont parfaitement dans la ligne de la doctrine de l'église, parce que les Catholiques ne les reçoivent pas tant que ça. Et c'est vraiment dommage pour les catholiques gays et lesbiennes, pour tout les catholiques, et en fait pour toutes les personnes de bonne volonté.

 

James Martin SJ

(traduction Père Jonathan)

Publié dans Eglise

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A
Merci pour la traduction ! Je vais le retweeter en français sous cette forme... à diffuser !
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P
<br /> <br /> ok !<br /> <br /> <br /> <br />